Description :
Maison du marchand Jean Calas, où fut retrouvé pendu son fils Marc Antoine le soir du 13 octobre 1761.
Jean Calas, protestant, fut jugé et condamné à mort pour avoir tué son fils qui aurait voulut se convertir au catholicisme. Il fut roué vif et brûlé le 10 mars 1762, alors qu'il clamait son innocence.
Voltaire se saisit de l'affaire et publie en 1763 son Traité sur la tolérance .
Le 4 juin 1764, un édit du Conseil du roi casse les arrêts du Parlement de Toulouse.
Le 9 mars 1765, trois ans après son exécution, Jean Calas et sa famille sont définitivement réhabilités par une assemblée de quatre-vingts juges et par le Conseil du roi.
Lieu de mémoire, la maison Calas tend à devenir un symbole de tolérance et de laïcité.